Collectivités - 19 nov. 2024

Toilettes publiques : une tendance à inverser

Vous l’avez sans doute remarqué en vous promenant d’une ville à l’autre : tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en ce qui concerne la mise à disposition de toilettes publiques. En outre, lorsqu’une commune reçoit ponctuellement beaucoup de monde (pour les vacances ou lors de manifestations culturelles par exemple), la situation sanitaire peut très vite tourner au vinaigre s’il n’y a pas assez de dispositifs dignes de ce nom mis en place. Seulement, il semble primordial de la part d’une collectivité de garantir tout le confort nécessaire à ses usagers, mais aussi d’éviter certaines odeurs déplaisantes sur la voie publique. Si changer la donne peut s’apparenter aux Douze travaux d’Hercule, ne tombons pas dans la fatalité : des solutions et services existent pour faciliter la tâche.

De l’importance des petits coins en milieu urbain

Elles sont rarement au cœur des discussions. Pourtant, les toilettes publiques ont une importance capitale pour tous les usagers d’une ville, qu’il s’agisse des résidents, des touristes, des vacanciers ou des sans-abri. Leur déploiement en nombre suffisant assure le confort de chacun et prévient des situations gênantes, comme devoir chercher un bar ou un restaurant qui accepte que l’on utilise ses sanitaires, ou pire, faire ses besoins dans l’espace public.

Par ailleurs, il est essentiel que des infrastructures sanitaires adéquates soient mises à disposition lorsque des événements attirent une forte affluence. Cela concerne, par exemple, les stations balnéaires en période de vacances ou les grands rassemblements tels que les festivals et les événements sportifs. Nous l’avons bien vu : l’installation adéquate de toilettes mobiles à Paris et sa banlieue a largement contribué au succès des Jeux de 2024.

Les toilettes publiques dans un angle mort

Malheureusement, les toilettes publiques, qu’elles soient fixes ou mobiles, sont loin d’être uniformément réparties sur le territoire. Certaines communes sont nettement moins bien équipées que d’autres. Une disparité qui s’explique en partie par l’absence de réglementation spécifique, malgré la responsabilité des élus locaux de garantir la propreté des espaces qu’ils administrent.

Si le code du travail oblige les employeurs à mettre à disposition des installations sanitaires pour leurs salariés, c’est une autre paire de manches en ce qui concerne l’espace public. Ce véritable vide juridique alerte aujourd’hui de nombreux experts et professionnels, et certains élus commencent à réagir. En 2023, une proposition de loi a ainsi été présentée, visant à imposer un minimum d’une toilette publique pour 2 500 habitants. Un sociologue propose même de considérer ces installations comme un service public local à part entière. Car, nous l’avons vu, une répartition en bonne et due forme, ainsi qu’un fonctionnement efficace des toilettes publiques sont révélateurs de la qualité de vie d’une collectivité.

À l’inverse, un manque d’équipements sanitaires peut accentuer l’exclusion sociale, particulièrement pour les femmes, les personnes à mobilité réduite ou celles atteintes de maladies chroniques. Cela souligne l’urgence de faire bouger les lignes pour combler ces insuffisances.

Pour pousser un « ouf » de soulagement

Qu’il s’agisse de répondre à des besoins permanents ou temporaires, les toilettes mobiles représentent une solution pratique pour répondre au retard de certaines collectivités en matière d’équipements sanitaires. Par leur facilité de déploiement, elles peuvent servir d’alternative temporaire pour pallier le manque de toilettes fixes, le temps de combler le déficit. En cas de forte affluence ponctuelle, elles apparaissent également comme l’option idéale grâce à leur simplicité d’installation et de retrait.

Cependant, l’absence de réglementation spécifique - et d’encadrement assorti - met certaines collectivités dans l’embarras face à la problématique des lieux d’aisance. Entre les coûts à prévoir, le raccordement aux réseaux d’eau, l’évacuation et l’entretien régulier, cela peut rapidement s’apparenter à un véritable parcours du combattant. Et ça, Sebach l’a parfaitement compris. C’est pourquoi nous avons mis en œuvre le nec plus ultra de la cabine mobile : Top San No Touch ! Cette dernière est totalement autonome, ce qui signifie qu’elle n’a ni besoin d’être raccordé à un réseau d’eau ni aux égouts. Pour les personnes à mobilité réduite, sa cousine Top San PMR Classic offre tout le confort nécessaire pour la même facilité de déploiement.

 Mais ce n’est pas tout ! Au-delà des solutions innovantes proposées par Sebach, nos experts s’engagent à vous faciliter la vie, non seulement par leurs conseils sur mesure, mais aussi par leurs services adaptés à vos besoins. De quoi retrouver une certaine légèreté d’esprit, pour vous et vos usagers.